5.1.12

Le Magicien D'Orgloz (épisode un)

Il était une fois une jolie petite fille d'environ 34 ans, qui répondait au nom de Doroglie, et qui vivait dans une ferme avec son oncle Henrgly et sa tante Glem dans le riant état du Glansas, lequel était cependant, lorsque notre histoire commence, la proie d'une épidémie de peste noire transmise par les centaines de cadavres de rats en décomposition qui jonchaient les routes à cause de la famine qui avait suivi l'explosion de la centrale nucléaire locale, laquelle en rendant les sols fortement radioactifs, nuisait fortement à l'agriculture.

Mais Doroglie était gaie et insouciante : elle vivait perdue en plein désert avec deux octogénaires cacochymes à l'extrème limite de l'extrème onction, mais comme jamais personne d'autre ne passait dans les environs, et qu'elle ne connaissait rien d'autre de toutes façons parce qu'ils n'avaient pas l'électricité non plus, donc ni radio ni télé ni journaux ni internet, elle s'en foutait totalement.

En fait, elle occupait ses journées à fabriquer des pommes de terre en papier mâché pour décorer la maison, puisqu'il n'y en avait plus de vraies. Ensuite, elle les peignait avec de la gouache, et les vernissait avec son vernis à ongles, ce qui donnait des pommes de terre en carton rouge vif.

Avec son oncle et sa tante, ils survivaient chichement en mangeant les stocks de riz et de corned-beef que les vieillards prévoyants avaient stocké au cas où une guerre mondiale éclaterait, ce qui se faisait chaque jour de plus en plus probable étant donné l'ouverture d'esprit et la franche cordialité qui régnait entre les fondamentalistes religieux des états unis d' Amérique et ceux des pays arabes, sans compter la Corée du nord, le Pakistan, et tous les autres pays dirigés par des dictateurs et qui ont la bombe atomique. Avec tout ça, on se demande encore pourquoi on se fait du souci pour Fukushima !



Bon, évidemment, ce régime alimentaire manquant un peu de vitamines, ils avaient tous les trois perdu dents et ongles a cause du scorbut, mais ils s'en foutaient, vu que de toutes façons y' avait rien à mâcher !

Un matin, Doroglie se rendit compte qu' Oncle Henrgly et Tante Glem étaient tout secs. En effet, devant la raréfaction de leurs réserves, ils avaient préféré mettre fin à leurs jours en mangeant de la sphaigne pour permettre à Doroglie de survivre quelques mois de plus.

Alors, Doroglie, qui s'embêtait toute seule, alla ramasser un caillou dans la cour,

et elle l'appela Toto.

1 commentaire:

  1. Je vois que ce blog est sous influence d'Eva JOLY, avec la référence à la centrale nucléaire... ;-)

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